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Grand Budapest Hotel une pépite graphique

Grand Budapest Hotel une pépite graphique

Grand Budapest Hotel

Salué par la critique ce film de Wes Anderson n’est que beauté pour tout graphistes et publicistes de goût. Cette pépite oscarisée à quatre reprises pour les décors, les costumes, les maquillages et la musique est une magnifique représentation d’un monde au bord de l’évanouissement.

L'effet carton plume

Très attaché à la nature fictive de son film, Wes Anderson nous présente un univers qui ressemblerait presque à une maison de poupée. On s’imagine bien pouvoir monter nous même le set de chaque scène en bougeant un pan de mur en carton peint et en installant des meubles miniatures.

C’est ici toute la beauté de l’affiche du film qui donne le ton.

Les personnages dans l’espace

Pour faire un parallèle avec le graphisme je vais appelé ce sujet la hiérarchisation des personnages. Wes Anderson montre la différence de statut et d’importance entre les personnages de M. Gustave et Zero Mustafa.

Gustave est placé directement devant la caméra et donc de notre attention, alors que Zéro est très petit en arrière-plan suggérant qu’il a un statut inférieur et qu’il n’est pas si important dans cette partie du récit.

Tout au long du film, la relation entre Gustave et Zéro se développe et ils deviennent égaux. Gustave appelle Zéro son « frère » et cette égalité est représentée lorsque les personnages sont de tailles égales.
(Voir image ci-dessous)

La symétrie des compositions

Les plans sont très structurés et symétriques. Lorsque le plan est uniquement axé sur un seul personnage, le nez du personnage sera au centre direct du plan et les placements derrière lui seront très symétriques. Cela met l’accent sur la façon dont ces histoires sont fictives et la nature inventée du récit.

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